Earthquake

La terre a tremblé à Wellington vendredi dernier : 5,2 sur l'échelle de Richter, pas mal !

Si beaucoup ont été réveillés par la secousse qui a eu lieu à 2h10 du matin, je n'ai rien entendu. Ben quoi, le sommeil c'est sacré. Greg en revanche ne dormait pas et a pu savourer ce délicieux moment ! Bien qu'elle n'ait duré que quelques secondes, la secousse a été ressentie par la grande majorité des habitants de la région. La deuxième secousse a suivi deux heures plus tard, mais beaucoup moins forte.

Les journaux locaux abordaient tous le débat de la protection de la ville face à ces accidents naturels. Wellington a subi de graves dommages au cours d'une série de séismes en 1848, et d'un autre séisme en 1855 (magnitude estimée à au moins 8.2). La région présente une activité sismique élevée, même selon les standards néo-zélandais, avec une faille majeure traversant le centre de la ville, et plusieurs autres aux alentours.

Plus largement, cela ne fait que relancer le débat de la vulnérabilité de ce pays face à la nature.

La Nouvelle-Zélande se trouve en effet sur ce que l'on nomme la "ceinture de feu", entourant l'océan Pacifique.

Tout comme au Japon, en Indonésie et au Chili, les séismes et les éruptions volcaniques n’y sont pas rares. Cette ceinture marque en effet les frontières d'un ensemble de plaques tectoniques, en mouvement les unes par rapport aux autres.

Le 15 juillet 2009 avait déjà eu lieu dans l'île du Sud le plus gros tremblement de Terre enregistré sur la planète cette année. Son épicentre, sous-marin, a été localisé en mer de Tasman (ou de Tasmanie), à environ 160 km à l'ouest d'Invercargill. La profondeur de l'hypocentre avait été évaluée à 33 km. On pouvait s’attendre à un tsunami et c’est pourquoi le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique, situé à Hawaï, a émis une alerte. Mais elle a heureusement pu être levée peu après. De plus, cette zone du Sud étant peu peuplée, il n'y a heureusement pas eu de dégâts matériels.

En revanche, la mer de Tasman, bordant la côte ouest de la Nouvelle-Zélande sur une longueur de 2.250 kilomètres, s’est brutalement fermée de 30 cm, estiment les chercheurs, tandis que la côte est ne s’est déplacée en direction de l’Australie que de 1 cm. La surface de la Nouvelle-Zélande s’est donc accrue!

Voyons le bon côté des choses : au moins ce genre d'évènements nous permettent de retrouver un peu d'humilité. Heureusement / malheureusement ? on ne maîtrise pas complètement les phénomènes naturels.

Comments

[Mum]

Eh ben ....heureusement que Sandra avait déjà pris son billet!!!! hahahahahhhahahahhahahahah